On l’espérait sans vraiment trop y croire. Surgi trop vite après un très bon 40D, le 50D n’avait pas réussi à séduire les foules (on le trouvait déjà à 550 euros à San Francisco en août) et le 5D upgradé en version II s’était finalement fait coiffer au poteau par l’impeccable technologie du Nikon D700. Et puis voilà que Sony prenait du galon dans le monde des reflex numériques. Du coup, Canon se devait de réagir. C’est fait depuis ce 1er septembre avec l’annonce du 7D, résultat, assure le constructeur japonais, de l’implication de plusieurs milliers de photographes du monde entier pour bâtir le reflex « idéal ».
Les spécifications sont plutôt alléchantes :
– un capteur APS-C CMOS de 18 mégapixels, doté d’une technologie qui compenserait les défauts d’un capteur qui n’est pas plein format (il a la taille du 50D),
– 8 images par seconde,
– une sensibilité poussée jusqu’à 12 800 ISO,
– un nouveau système de mesure à 64 zones,
– un dispositif multi-flash sans fil,
– un système de transfert de fichiers compatible bluetooth,
– une construction anti-ruissellement,
– la vidéo HD jusqu’à 1920 x 1080 à 30 images/seconde,
– le mode Liveview pour visualiser l’exposition de l’image avant de shooter,
– des grandes possibilités de personnalisations et de pré-réglages…
Canon corrige aussi ses lacunes récurrentes, avec notamment un viseur qui couvre ENFIN 100% de l’image et un grossissement à l’échelle 1x, ainsi qu’une extension de l’AF à 19 points.
Evidemment, le boîtier est compatible avec l’intégralité de la gamme des objectifs EF et EF-S. On ne sait pas si le système de nettoyage intégré du capteur figure toujours au menu ni quel modèle de batterie est utilisé.
Le prix annoncé pour l’Europe n’est pas si élevé : 1700 euros environ, boîtier nu. Reste à voir comment ce bijou va se comporter sur le terrain. Les premiers picture tests dans les prochaines semaines nous diront si on peut préférer ce 7D-là au plein format du 5DII…