massif de Belledonne, Isère, décembre 2007
Les buissons rabougris gribouillent une écriture runique, un alphabet chafouin pour épeler l’hiver. Les tiges qui restent, les moindres brins, calligraphient des pages pleines de fautes de corps, d’accents très graves et de points d’excavation.
« Vivre est facile. Malaisé de survivre aux choses vécues. »
(José Angel Valente, poète asturien)