Chambarans, Isère, juin 2010
La campagne noyée de grains m’ôte la peine de la bouche. Le frisson des blés qui s’agitent au passage du soir fait courir la rumeur d’une solitude à tout brin. Obscure révérence des épis sans répit. Valse abattue sous le vent, la pluie, la grêle. Ce n’est pas juin, ces vagues à l’âme-là.