Réserve nationale de Taman Negara, Malaisie, été 2005
La conscience est une statue inerte et innervée, qui accueille des sensations provenant de stimulations extérieures. « Faites-moi respirer l’amour, je deviens cet amour« , crierait la frêle demoiselle aux aguets… Et quand l’amour se fane, il reste le souvenir de son parfum. Cette remembrance inspire le désir de sentir l’amour à nouveau. Le désir, ce pourrait être cela : une sensation qu’on veut voir revenir. Mais combien d’espérances gâchées quand les ailes du désir ne nous ramènent pas là où le souvenir nous avait pris…
(octobre 2005)