id. octobre 2010
Nous nous sommes aimés, et je sais combien de nuits, de lits, de printemps, de soleils, de lunes, de cris. Et maintenant je contemple le lent passage des jours, des jours, des jours. Quelle dose d’oubli doit-on diluer dans son petit matin tiède pour réussir enfin à nous transformer en souvenir?