vallée du Grésivaudan, Isère, janvier 2011
Janvier tient la joie en respect dans la profondeur des sous-bois. Découpage à froid d’une géographie dérobée à d’anciens sentiments. Les ciseaux heurtent du métal au passage, du gravier, des éclats de rire, des tessons de bouteilles, comme autant de renoncements. Givre ouvert à la page de sang : sur le palimpseste de l’hiver tracent des chemins profanés; courent des veines qui se perdent sous la dentelle inachevée.