L’Obiou enneigé depuis le Col de Menée (Drôme), 30 avril 2011
Marcher, fureter, avancer, creuser, fouiller l’or fugace du printemps. Et penser à lever les yeux de temps en temps aussi : la poésie n’est pas toujours voyageuse, elle est ancrée là, solide, enracinée, s’imposant dans le ciel, nuque douce ensommeillée d’argent, musique agripée à tous les vents, attendant d’être contemplée.