Sigîriya, Sri Lanka, août 2011
Un peu de prière, beaucoup d’efforts. De l’amour oh ! je ne sais pas l’épeler : surtout rien de ronflant pour décorer ma stèle. Dites seulement que je me suis tenue à l’écart des rêves pour ne pas m’y perdre, et que je n’ai renoncé à rien, puisque j’ai eu si peu.
J’ai souvent eu peur de m’endormir car il n’y avait personne pour veiller sur moi. A force de prolonger le jour dans la nuit, on finit par se croire immortelle. Mais l’immortalité touche à l’indifférence : les années m’ont traversée, et souvent sans me voir.