Hoi An, Vietnam, août 2012
Toutes choses dénouées par ailleurs, je ressentis la force du vent libre sur mon visage. J’entrepris une croisière en solitaire, prêt à affronter les éléments du ciel dans toute leur pureté cinglante. Debout au vent, je scrutais avec impatience l’horizon, cherchant la bourrasque qui me désemparerait. Je traquais par-delà les premiers nuages ce fameux coup de tabac qui emporterait tout:le dernier soupçon de tendresse, la trace ultime d’un attachement, cette autorité de l’amour, à la fois omniprésente et indéfinissable, dans laquelle je m’étais trop longtemps débattu sans même réussir à affronter son ombre.