Domène, Isère, janvier 2014
Il y a ceux qui se calfeutrent, ceux qui vont danser, ceux qui ne rentreront pas. Il y a celui qui gardera un peu de toi sur la langue. D’une ombre à l’autre, la nuit détourne les destins d’un rêve de communion.
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Un hibou brusquement s’est plaint. Un renard lui a répondu dans les phares de la lune. Rousse frousse.
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A perte de nuit, les âmes effarées. Les créatures sans qu’on les voie. Un tissu de mensonges aux étoiles roublardes. Un spleen plein de faux plis.
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La nuit est un piano d’ébène : Chopin chopant le blues.
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La branche griffue d’un chêne sur la page d’un ciel d’encre. D’une main tremblée, la nuit signe la paix du monde.