Baluran, Java, août 2013
Aussi immense qu’elle soit, la mer est toujours un peu plus loin qu’on ne l’avait imaginée. Il faudrait presque un bateau pour l’atteindre.
Et encore. Sur la grève, toute de varech étouffée, sa dentelle d’écume glisse entre les doigts, si le vent ne l’a pas déjà soufflée : on la perd à peine effleurée, on la retrouve et c’est déjà passé.
« J’aurais voulu montrer aux enfants ces dorades du flot bleu, ces poissons d’or, ces poissons chantants – des écumes de fleurs ont bercé mes dérades et d’ineffables vents m’ont ailé par instants. » (A. Rimbaud)