gare de Valence – TGV, décembre 2013
La vie qu’on prend est rarement celle qu’on prévoyait d’emprunter. La plupart des plans tracés au compas et à l’équerre durant notre jeunesse ont échoué à nous guider. Mieux que les cartes, ce sont souvent les tempêtes qui ont dicté notre route. Ce n’est pas si mal pour qui survit aux tempêtes. Quand la bourrasque s’acharne, la barque des infortunés voyageurs finit par s’engager dans le courant des rages. L’époque me dit qu’il n’y aura plus tellement de répit pour les esquifs à la quille esquintée.