Mthata, Eastern Cape, août 2014
A l’heure où l’on revient en France sur les quarante ans de la Loi Veil, se rappeler qu’ailleurs dans le monde, les femmes n’ont pas toutes le même droit. En Afrique du Sud, les choses ont globalement évolué dans le bon sens depuis la fin officielle de l’apartheid, puisque l’avortement est désormais autorisé à la seule demande de la femme – seuls deux autres pays africains le permettraient -, jusqu’au-delà de 12 semaines. La multiplication de ces affichettes dans les rues de Umtata, dans la province du Cap-Oriental, m’avait cependant interpellé : « avortement rapide et sans douleur, à partir de 200 rands (l’équivalent de 15 euros) », avec des numéros de téléphone privés. Et puis j’ai trouvé cet article.