détail d’une aigrette de Pissenlit sp. (Taxacorum sp.), Vercors, Drôme, mai 2015
Soumis aux contre-alizés, l’infini petit monde résiste grâce à la bienveillance des poètes. Dans la lumière de leur hampe, il se déplie encore, fleur poussant ses fleurs, par-delà les galaxies descellées. La Terre, vue du ciel de la prairie, ressemble à l’iris effrangé d’un oiseau dans son nid de sommeil. Qu’ombre et pluie malmènent ses plumes, le chagrin est fertile : il en germera toujours un printemps.