vert à l’épreuve de la rouille
Sous la peau épaisse et lisse des jours, il n’y a parfois que du silence, une parfaite immobilité verdâtre. C’est précisément la chair nue du monde qui apparaît, encore toute chaude de l’instant qui l’a créée. Chair du monde que la lumière d’une fin d’après-midi confond avec la nôtre, cabossée de solitude.
La Havane, août 2015.