Vallée des Huiles, Savoie, octobre 2009
Elle surgit parfois, vive et bondissante, au détour d’un chemin de montagne, et se pose là devant nous. Elle nous parle, nous confie sa joie d’être et nous ne l’entendons pas, enivrés par l’altitude. C’est bien après, quand la dernière chandelle finit par brûler les doigts, que ses mots reviennent. La main tremblante cherche la douceur de son pelage mais se cramponne au vide, au vide sans fond du souvenir.