village d’Ampurdan, Catalunya, novembre 2009
« Il ne sait plus crier la joie ou la colère. Sa pensée a perdu prise : elle ne sait plus chercher et trouver l’adversaire. Pourtant, au fond de lui, il en est sûr, il n’a pas changé, il n’a pas fini d’espérer. C’est le temps, le temps ! La force de la vie n’a pas baissé dans le monde, elle n’a baissé qu’en lui-même. Le temps n’use pas l’humanité, mais il use les hommes. »
(Jean Guéhenno, Carnets du vieil écrivain)