Parque José Marti, Cienfuegos, août 2015
Partout à Cuba, les enfants. Leurs ballons, leurs dents blanches, leurs rires. Et une drôle de mélancolie aussi, qui les attrape souvent au coin des rues. Comme fatigués de courir après ce qu’ils ne savent pas encore nommer avenir. Cienfuegos, ville monumentale, peut-être la plus belle de l’île (non, ce n’est pas Trinidad), juxtapose l’opulence du passé colonial à la fragilité d’un présent « révolutionnaire », qui dure, dure, et assoupit parfois les consciences.