En se déployant, l’arbre s’engage dans une relation durable avec le terreau qui l’a porté.
Longtemps après la foudre fatale, il continue de marquer le paysage, comme une borne milliaire, signalant sa participation à la communauté forestière. Une vie nouvelle s’agrège alors à ses contours, entrelacée de mousse, de lichens et de champignons. C’est comme un amant qui, après avoir aimé passionnément, n’en finit pas de confesser son amour.